LA MISE EN SCÈNE, mais qu’est-ce que c’est ? (1/2)
LA MISE EN SCÈNE ! Voilà un mot courant mais bien mystérieux… Qu’est-ce qu’on entend par là ?
Bon, on sait que ça se passe en gros entre l’étape où l’on écrit le scénario et l’étape ou l’on commence réellement à dessiner…
C’est d’ailleurs le domaine partagé entre le scénariste (dont le travail peut aller jusqu’à décrire chaque image), et dessinateur (dont le travail peut déjà commencer d’après un texte vague).
La mise en scène est d’ailleurs un poste si important, qu’au cinéma, c’est carrément le métier le plus prestigieux !
« Mettre en scène » (On dit aussi « découper une scène »), c’est d’abord « décomposer » ce qui est raconté « en plusieurs images ».
S’y mêlent les problèmes de plans, de cadrage, de mouvement des personnages et leurs attitudes et leurs gestes…
On décide de montrer telle action en deux images, telle autre en trois, on décide de mettre un gros plan ou un plan général…
On décide de « filmer » le personnage marchant de gauche à droite ou inversement, on décide de faire un zoom ou pas, etc., etc.
Le travail de réalisateur, c’est « choisir », « prendre parti », « décider », « trancher »… « gérer les informations à destination du spectateur ».
Mais, me direz-vous, en fonction de quoi choisit-on de montrer la scène comme ceci ou comme cela…? par envie, par inspiration?
Pas du tout, tout est fait EN FONCTION DU SCÉNARIO, EN FONCTION DE LA QUALITÉ DES ÉMOTIONS QUE L’ON VEUT SUSCITER, EN FONCTION DU RÔLE DE LA SCÈNE DANS LE SCÉNARIO… (ce qui n’empêche d’ailleurs ni les envies, ni l’inspiration !)
Voici le Rough, l’outil le plus simple et le plus efficace pour « faire de la mise en scène ».
On s’en fout de la qualité, de la justesse du dessin, on mets les dialogues, écrits lisiblement, on peu mettre quelques notions d’éclairage, on met une ou deux couleurs pour qu’on reconnaisse bien les protagonistes…
Conseil réalisé par Joseph Béhé,
Pour l’Iconograf